A la veille de la Nuit des musées, le musée municipal inaugure deux expositionA la veille de la Nuit des musées, le musée municipal inaugure deux expositions d'exception, l'une dans ses bâtiments, l'autre à l'espace d'art contemporain du Cyel. Le public pourra notamment découvrir Les Poissonniers, de Vincenzo Campi, revenue cette semaine après une restauration qui a duré près d’un an. Attribuée à un anonyme flamand du XVIIe siècle avant que la signature du maître ne soit révélée au centre du tableau, elle a éte redécouverte en 2016.

À la veille de la Nuit des musées, le musée municipal (ici sa directrice, Hélène Jagot, avec l’élu Philippe Porté devant la toile de Vincenzo Campi, les Poissonniers) inaugure deux expositions majeures sur ses collections. Après le vernissage ce soir, les expositions seront ouvertes à la visite à partir de demain samedi. 

La première, « De l’ombre à la lumière, le musée sort de sa réserve », se tient jusqu’au 7 octobre, au musée. Elle présente des pièces importantes parmi les plus de 2 500 de la collection du musée. Le public pourra notamment découvrir Les Poissonniers, de Vincenzo Campi, revenue cette semaine après une restauration qui a duré près d’un an. Attribuée à un anonyme flamand du XVIIe siècle avant que la signature du maître ne soit révélée au centre du tableau, elle a éte redécouverte en 2016. Les explications d'Helène Jagot, directrice du Musée.

JO DU PAYS YONNAIS

Philippe Pateau, Bertrand Illegems, Athanase Soullier, Blandine Le Pallec, Emmanuelle Bouard et Patrick Buti vont présenter leurs métiers, ce week-end, au Poiré.

-Il n’y a qu’à les entendre rire. Les écouter évoquer leurs travaux en cours. Cette bande-là partage plus que des adresses au Poiré-sur-Vie. « C’est un constat, il y a énormément d’artisans d’art, ici ». Le truc de Blandine Le Pallec, c’est la peinture en décor. Ses voisins ont d’autres outils dans leurs caisses. Patrick Buti restaure les peintures dans son charmant atelier, au 11, rue de la Gibretière. Emmanuelle Bouard joue de la dorure, en contrebas. Philippe Pateau, lui, sculpte en grand.

« Richesse locale »

Ce week-end, ils ont décidé de sortir de leurs ateliers. D’abandonner leur solitude d’artistes pour la jouer collectif. De déménager pour exposer, salle de la Martelle. « C’est Blandine qui a battu le rappel », sourit Bertrand Illegems. Lui, l’homme des Chantuseries, a aussi reçu l’invitation. « Même si l’édition n’est pas reconnue comme un métier d’art ». Les autres savent « le temps et la passion qu’il met là-dedans ». Maxime Pateau, lui, les fixe grâce à son appareil photo. Il sera là, aussi, aux côtés de son père et pas loin du nouveau venu. Athanase Soullier a ouvert, en septembre dernier, un atelier d’artisanat d’art en sculpture sur bois.

« On veut faire connaître cette richesse locale », enchaîne Blandine. Montrer ce qu’ils font de leurs mains, aussi. « Expliquer nos métiers passion », pose Bertrand. « Sortir de nos quotidiens solitaires et faire quelque chose ensemble », disent-ils en chœur. Faire quelque chose ici, surtout. « Comme mes collègues, mon travail m’emmène un peu partout en France », souligne la maîtresse d’œuvre. « Mais, dans notre propre village, les gens ne nous connaissent pas ». Vendredi, samedi et dimanche, les Genôts n’auront qu’à pousser la porte de la Martelle pour savoir.

Vendredi 31 mars, de 15 à 19 heures, samedi 1er, de 10 à 19 heures, et dimanche 2 avril, de 10 à 19 heures : exposition des artisans d’art, salle de la Martelle, au Poiré-sur-Vie. Entrée libre.